La formation de base dispensée par l'équipe de l'asbl Pour Aller Plus Loin se situe dans le prolongement du Séminaire... de base en Biologie Totale des Êtres Vivants de Claude Sabbah. Articulé autour des concepts fondamentaux de cette nouvelle logique bio-logique des maladies, le contenu est riche, précis et clair.
La formation a l'ambition d'une part, de rester fidèle aux enseignements et à la démarche rigoureuse de Claude Sabbah, et d'autre part, d'y intégrer de nouvelles notions complémentaires et des exemples issus de la pratique thérapeutique des formateurs. Le défi est réussi, laissant la porte ouverte à la construction personnelle...
Côté forme, huit week-ends bien remplis, en petit groupe, dans un espace accueillant, propice au travail de qualité dans la bonne humeur. L'alternance entre les quatre formatrice-teurs est une richesse inégalée car chacun-e partage sa propre personnalité, ses qualités, ses compétences spécifiques. Un quatuor efficace, original, harmonieux, de professionnels passionnés, rigoureux et respectant une même ligne de conduite, une même éthique. Merci Alain, merci Anicée, merci Didier et merci Roberto. Recevez pleinement ce témoignage de ma gratitude pour m'avoir tant donné de votre travail de qualité.
Pour conclure, je vous livre ces quelques lignes du célèbre biologiste français à (re)découvrir : Henri Laborit. Une de ses réflexions extraite de l'"Éloge de la fuite" publié en 1976, dans un autoportrait demandé par son éditeur : "Si mon autoportrait pouvait présenter quelque intérêt, ce dont je doute, c'est de montrer comment un homme, pris au hasard, a été façonné par son milieu familial, puis par son entourage social, sa classe hiérarchique, culturelle, économique, et n'a pu s'échapper (du moins le croit-il !) de ce monde implacable que par l'accession fortuite à la connaissance des mécanismes fondamentaux qui, dans nos systèmes nerveux, règlent nos comportements sociaux (...) Ce que l'on peut admettre, semble-t-il, c'est que nous naissons avec un instrument, notre système nerveux, qui nous permet d'entrer en relation avec notre environnement humain, et que cet instrument est à l'origine fort semblable à celui du voisin. Ce qu'il paraît alors utile de connaître, ce sont les règles d'établissement des structures sociales au sein desquelles l'ensemble des systèmes nerveux des hommes d'une époque, héritiers temporaires des automatismes culturels de ceux qui les ont précédés, emprisonnent l'enfant à sa naissance ne laissant à sa disposition qu'une pleine armoire de jugements de valeur. Mais ces jugements de valeur étant eux-mêmes la sécrétion du cerveau des générations précédentes, la structure et le fonctionnement de ce cerveau sont les choses les plus universelles à connaître".
Dans l'espace-temps d'Henri Laborit, l'analogie cybernétique n'existe pas encore. Il s'exprime dans le langage de son temps, notamment en termes de "structure". Aujourd'hui, la Biologie totale des Êtres Vivants parle de "programmes". Grâce aux avancées cyber-technologiques de ces dernières années, les connaissances des neurosciences ont permis un saut épistémologique irréversible de notre rapport au monde. C'est entre autres ce que représente pour moi cette nouvelle logique bio-logique des maladies et de la santé au sens global du terme. J'y ai goûté, je l'intègre depuis plusieurs années dans mon quotidien, j'en constate les bienfaits, et je continue à en découvrir toute la complexité dans la sérénité de la réelle réalité..
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