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Convergence et entorse de cheville

L’intérêt majeur du cas clinique développé ci-dessous aura été de mettre en évidence la convergence poly-conflictuelle qui peut sous-tendre une simple entorse de cheville, son interaction avec un cycle biologique cellulaire mémorisé court et avec la linguistique ainsi que les synchronicités ou signes avant-coureurs qui auraient pu nous interpeller. L’association du décodage biologique avec l’ostéopathie cranio-sacrée permettra de déterminer  avec précision quelles sont les zones lésées et les sous tonalités conflictuelles. Leur décodage collera parfaitement à la biologie et au vécu-ressenti du patient.

Les faits se déroulent après quatre jours de ski :

Tibor s’est levé ce jour là (jeudi) avec un manque de peps bien évident et pourtant à peine remarqué par son entourage. Tous les matins sa mission première est d’aller chercher le pain du petit déjeuner. Ce matin là, dès son retour, il se recouche ce qu’il ne fait jamais. Il est le dernier à être prêt et tous doivent l’attendre. Dehors il est à la traîne et les réglages de son matériel ne le satisfont pas, il retourne même à l’atelier pour une vérification de son surf. Personne ne relève ces détails- inhabituels- par rapport aux jours précédents. Dès le premier parcours, il fait une chute et se tort la cheville vers l’extérieur, la douleur impose l’arrêt immédiate de l’activité et la mise au repos. Le traitement ostéopathique est entamé dans les deux heures qui suivent l’accident.

L’écoute ostéopathique révèle plusieurs zones de souffrance : les fibres osseuses du péroné, le  périoste de la malléole externe, le ligament péronéo-calcanéen postérieur et le calcanéum, l’articulation péronéo-tibiale supérieure ou proximale et le col fémoral, tout cela à droite.

Le contexte conflictuel :

Tibor vit avec son père un conflit larvé qui explose de manière récurrente.

Le jeudi qui précède le départ au ski, contre toute attente et de manière inespérée peut-on dire le père de Tibor l’invite à partager sans frais une semaine de villégiature sportive, en quelque sorte le père sera l’hôte du fils. (Père y hoste (d’hostellerie)

Il impose cependant certaines conditions qui limitent la liberté d’action du jeune homme. (Ce sont les ligaments qui limitent la liberté d’une articulation)

Pendant les jours qui suivront, le père rappellera régulièrement une série de contraintes (facteurs coercitifs de pression du milieu). (Sachant que « Honé » signifie en Anglais alésé, qui permet davantage de liberté. La solution pour le fils aurait été un Père-honé)

Le fils n’a pas les moyens de prendre cette liberté, il n’est pas encore autonome (cal-ca-né-um, cale car pas homme).

Il traverse les évènements par ailleurs plaisants avec le sentiment d’être obligé d’obéir (genou) à une autorité masculine (côté droit).

De devoir céder à quelqu’un de plus puissant (col fémoral)

Ces événements surviennent le jeudi suivant l’invitation (cycle biologique cellulaire mémorisé)

Le lendemain Tibor est resté inactif d’un point de vue sportif; le soir, il marchait presque normalement. Le surlendemain il marchait normalement et tout est rentré dans l’ordre le 3e jour sinon qu’il restait des traces d’œdème et d’hématome qui sont apparues plus tardivement mais sans aucune séquelle fonctionnelle.

L’ostéopathie cranio myo fasciale et le concept de biologie totale montrent avec quelle précision de laser, le cerveau automatique répercute dans le corps, les tonalités et sous tonalités multiples du ressenti du patient.

Roberto Fradera, le 1er janvier 2012

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