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Cycle Biologique Cellulaire Mémorisé et cas clinique

31 mai 2002, Mme Retinia se présente au cabinet de soins après avoir consulté un ophtalmologue dont le diagnostic est sans appel : l’examen a révélé un « trou dans la rétine gauche ». Le pronostic de l’ophtalmologue est : cécité complète à court terme.

Entre le 1er juin et le 20 septembre, sa vision baissa très rapidement : d’abord les couleurs tournèrent au gris puis, c’était comme si elle avait vu les choses à travers un voile noir, enfin elle se mit à décrire le tableau clinique suivant : c’est comme si un volet oblique descendait du coin supérieur gauche de l’œil vers le coin inférieur droit et, à partir de ce moment là, elle me dit qu’elle ne voyait plus que le quart inférieur droit de mon visage lorsqu’elle me regardait, le reste de ma tête étant noyé dans l’ombre.

En l’interrogeant, j’appris que son père avait eu la veine jugulaire ou l’artère carotide gauche (ou les deux) tranchées par un câble, suite à une explosion sur son lieu de travail. On l’avait ramené chez lui, déjà dans le coma et elle était restée à son chevet pendant les heures qu’avait duré son agonie, fascinée par l’horrible spectacle qu’elle avait sous les yeux.

Elle voyait le sang virer du rouge au brun et imprégner les pansements compressifs, inutiles,  au rythme où battait le cœur du malheureux.

Ce drame s’inscrit dans l’ « ordinateur cérébral automatique » de Rétinia, c’est-à-dire dans son cerveau inconscient, 48h avant ses 19 ans. Elle ne mesure pas la portée de ce traumatisme ni de son intensité  ni du représenté qu’il a pour elle, à l’instant où il se déroule. Elle ne fera jamais le deuil de son père.

Il faut préciser ici deux éléments majeurs :

Elle fêtera son 76e anniversaire au mois d’octobre 2002 = 4 x 19.

En numérologie le 4 symbolise la réalité.

Dans un cycle biologique cellulaire mémorisé (CBCM) de 19 ans, l’inconscient de Mme Rétinia craint d’être confronté à nouveau avec la réalité virtuelle de cette vision horrible. Son cerveau automatique tente de l’en préserver avec les moyens du bord c’est-à-dire les cellules et les seuls systèmes biologiques qu’il a sous son contrôle, ceux de Rétinia.

Le cerveau agit comme si la solution parfaite avait été « d’éteindre la lumière » pour ne pas être, à nouveau, soumis à cette scène d’horreur.

Toujours est-il que cette trame

  • le décodage biologique des stresses de la rétine qui est  « fascination de la vision d’horreur »
  • l’âge au moment du conflit : 19ans et d’apparition des symptômes : 76 ans
  • la symbolique du 4

Nous a permis de renforcer la certitude de la patiente et de la centrer sur son ressenti. Nous avons alors mis sous ses yeux le petit croquis, ci-dessous, sans un mot.

En le regardant, Mme Rétinia a répété froidement plusieurs fois « oui,  c’est ça ! », puis soudain l’émotion est remontée à la surface et elle a éclaté en sanglots pendant un long moment.

Nous étions le 20 septembre 2002.

Il est remarquable de constater que le cerveau semble commencer à « baisser le volet » avant la date butoir,  comme pour protéger et en même temps laisser une chance à la personne de comprendre ce qui se passe en elle.

Trois jours après cette séance, lorsqu’elle regardait un visage, le « volet » était remonté, elle voyait l’œil droit de son interlocuteur et le sommet du front était, maintenant, dans le gris et plus dans le noir.

Dans ce cas, le décodage seul avait été insuffisant pour faire sauter le programme inconscient. La mise en évidence du cycle biologique cellulaire mémorisé (19 x 4=76) a permis de pointer comme un laser l’épisode dramatique, le croquis a été le détonateur.

Roberto Fradera, le 16 avril 2013

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