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Le genou me fait une belle jambe

Petite histoire :

Nous appellerons l’héroïne Virgine et nous préciserons qu’elle est droitière :

Virgine a pris un mois de vacances avec, pour seul objectif, celui de réaliser une randonnée à pied de  plusieurs centaines de kilomètres. Elle envisage de marcher pendant toute la durée de son séjour.

Son projet sera contrarié par deux éléments, elle doit retarder son départ d’une dizaine de jours pour raisons privées et, arrivée sur place, son patron lui demande de raccourcir ses vacances parce qu’il manque de personnel.

Elle hésite à refuser de rentrer car elle s’est déjà désistée auprès de son supérieur hiérarchique deux autres fois dans un passé récent.

En conséquence, elle parcourra plus de 120km à pied en une semaine.

Dès son retour en descendant de la voiture, elle constate que sa jambe droite est enflée et que le pli du genou est douloureux, en particulier à la flexion qui est bien limitée.

Depuis, elle ne peut marcher qu’avec des chaussures à talon ce qui est plutôt inhabituel pour elle.

Elle a consulté un médecin lequel après avoir écarté la possibilité d’une phlébite lui a prescrit des anti-inflammatoires qui n’ont pas supprimé la douleur.

Deux semaines après, le genou et la jambe sont toujours sensibles.

A l’examen ostéopathique, on trouve une réponse sur le muscle poplité droit et les voies pancréatiques ainsi que sur les muscles jumeaux du mollet droit et la glande cortico-surrénale gauche.

Les voies pancréatiques sont en lien avec le muscle poplité lequel stabilise le genou dans le creux qui porte le même nom. (Applied kinesiology-David S. Walther)

Elles répondent au décodage suivant : « je râle de devoir faire quelque chose contre mon gré ».

Le genou répond à un sentiment d’obligation.

Le côté droit réagit lorsqu’on vit des conflits liés au travail et/ou lorsqu’ils sont liés à un « souci » avec une personne masculine.

La glande cortico-surrénale est en lien avec les muscles jumeaux du mollet. (cf.supra)

Elle répond au décodage suivant : je pense ne pas faire le bon choix mais je ne sais pas quel est le bon.

Le côté gauche répond au sentiment qu’il existe du danger. (En fait la peur, pour elle,  réside dans un troisième refus éventuel vis-à-vis de son patron et le risque de perdre son emploi).

« Si je refuse de reprendre le travail, ce n’est pas un bon choix puisqu’il présente du danger ».

« Si j’accepte, ce n’est pas un bon choix parce que je gâche mes vacances ».

Quel est le bon choix ? Virgine ou plutôt son cerveau automatique ne le sait pas !

Le décodage global est donc le suivant :

« Je râle d’être obligée d’écourter mes vacances et de devoir accepter contre mon gré l’injonction de mon patron mais lui dire, une troisième fois « non », risquerait de mettre  mon emploi en péril ».

La douleur a disparu instantanément au niveau des jumeaux dès que la patiente a associé en conscience le décodage et les évènements survenus. Cependant la flexion du genou restait douloureuse dans le quart proximal du mollet droit.

La suite de l’examen mit en évidence une tension sur le muscle soléaire droit, juste sur la zone restée douloureuse.

Ça ne s’invente pas, Virgine travaille dans les avions.

Son dilemme est bien un choix entre « oui pour la marche au sol » et « non pour l’avion » ou « non pour la marche au sol » et « oui pour l’avion ».

Son conflit se situe bien entre sol et air. Je lui dis en riant et elle part aussi d’un grand éclat de rire parce qu’à la seconde, la douleur avait disparu.

Et quel est le mot laid (mollet) ? « Non », peut-être !

Roberto Fradera, le 25 septembre 2015

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